14. LA RICHESSE INTERIEURE



Je suis allée quelques temps dans un atelier stéphanois pour apprendre quelques techniques d'émaillage et de raku, davantage destinées à la poterie et qui se sont révélées peu intéressantes sur les pièces sculptées qui sont les miennes. Celle-ci aurait pu se prêter au raku, mais j'étais déjà partie.

En revanche j'ai pu tester une partie du matériel dont ils disposent, notamment "la croûteuse ":
un robuste rouleau à manivelle qui permet de fabriquer des plaques de terre. Sur un étayage de carton pressé, brûlant à la cuisson, j'ai enveloppé, avec les plaques découpées en bandes, un corps destiné à rester vide.     Sa hauteur est de 35cms.





 



















Ce personnage en méditation me renvoie à l'Asie, aux Bouddhas. J'ai mis quelques dorures dans la patine pour enrichir son dénuement.

(oeuvre vendue)




 

1 commentaire:

Lìn a dit…

ah voilà celle que je préfère, douceur mêlée à une tristesse profonde, irréparable, abandon de soi malgré les liens serrés et dans ce corps-prison la liberté possible, entrevue; il y a une porte de sortie : si ces liens n'étaient pas que des illusions, des habitudes périmées, on croit ne pas pouvoir s'en passer... on croit.